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Logiciel de prise en main à distance : outil gadget ou véritable bras droit de votre IT ?

28 avril 2025 | Pilotage

En France, 22 % des salariés du secteur privé télétravaillaient au moins un jour par mois (1,9 jour en moyenne) en 2024, selon l’Insee. Autant dire que vos équipes IT passent plus de temps derrière des consoles d’accès distant que dans les couloirs de l’entreprise. Parallèlement, l’ANSSI a recensé 4 386 incidents de sécurité en 2024, soit +15 % en un an. En d’autres termes, plus de travail à distance, plus de surface d’attaque… et donc plus de pression sur le help‑desk. Alors, qu’en est-il de votre logiciel d’accès à distance ?

Plus qu’un outil, une extension naturelle de votre service IT

On ne va pas tourner autour du pot, un bon logiciel de prise en main à distance, comme EasyRemote by Septeo, entraîne un gain mesurable de productivité à votre helpdesk.

En permettant un diagnostic immédiat suivi d’un correctif sans déplacement, il fait généralement chuter le MTTR (sous la barre des 30 minutes pour les incidents courants).

Côté utilisateurs, l’UX est soignée, l’écran partagé agit comme une mini‑formation en direct : l’opérateur explique, le collaborateur voit, retient, puis évite de rappeler pour la même erreur.

Résultat : la volumétrie de tickets répétitifs décroît de semaine en semaine.

Enfin, l’impact budgétaire est loin d’être anecdotique. Chez une PME que j’ai accompagné, sur un parc de 450 PC, passer de quatre interventions terrain hebdomadaires à une seule, a entrainé près de 12 000 € d’économies annuelles de frais de déplacement (véhicule, temps de trajet, amortissement). Ces économies ont été réinjectées dans le PRA et la montée de version du pare‑feu.

Les erreurs fréquentes à éviter lors du choix d’un logiciel de prise en main à distance

C’est bien évidemment la question dès que vous devez choisir un logiciel : « Comment faire le bon choix ? ».

Eh bien vous pouvez déjà éviter 4 erreurs largement répandues :

  1. Sous‑estimer la charge réseau : un agent trop bavard saturera le VPN aux heures de pointe.
  2. Oublier l’intégration ITSM : sans lien natif avec votre portail de tickets, vous doublez la saisie et perdez la traçabilité.
  3. Négliger l’authentification forte : un mot de passe partagé, c’est un accès VIP pour l’attaquant.
  4. Ignorer la conformité RGPD : flux hors UE ou en clair ? Votre DPO adorera… pour de mauvaises raisons.

Le combo gagnant : simplicité, sécurité, souveraineté

Retenez que le bon outil est construit autour de 3 axes :

  • Simplicité : déploiement par script, agent léger, interface épurée. L’utilisateur n’a qu’un code à lire, pas un client à installer.
  • Sécurité : chiffrement de bout en bout, MFA obligatoire, journalisation inviolable et segmentation réseau.
  • Souveraineté : hébergement français certifié SecNumCloud ou serveur on‑prem ; vous contrôlez clés et données.

Ces trois critères répondent directement aux recommandations de la CNIL sur l’administration à distance (en particulier l’exigence de stocker les journaux d’accès pendant six mois et de restreindre les transferts hors UE).

En 2025, ne subissez plus votre support IT : reprenez le contrôle

L’ANSSI souligne que les outils de prise en main mal configurés figurent parmi les vecteurs d’intrusion privilégiés.

Moralité : choisissez, configurez, surveillez.

Testez la latence, l’ergonomie et le modèle de licence sur un pilote de 20 postes avant d’acheter.

Activez également la MFA, isolez les sauts réseau, limitez les droits d’élévation, et journalisez chaque session (alertez notamment en temps réel sur les transferts de fichiers inhabituels).

La prise en main à distance, votre bras droit pour un support IT efficace

Adoptée avec méthode, la prise en main à distance réduit le MTTR, élimine les déplacements inutiles et sécurise chaque session grâce au chiffrement de bout en bout et à la MFA. Intégrée à votre ITSM, elle assure la traçabilité complète des interventions ; hébergée on‑prem ou chez un fournisseur SecNumCloud, elle respecte vos exigences de souveraineté.

La plupart des DSI constatent une hausse significative du taux de résolution au premier appel et une diminution des incidents récurrents une fois l’outil pleinement déployé. Vous transformez ainsi une contrainte (assister des collaborateurs dispersés) en avantage compétitif : un centre de services proactif, capable d’absorber le télétravail massif et les menaces cyber sans faire exploser le budget opérationnel. Bingo !